GESTION TEMPS ET ACTIVITÉS, POURQUOI LA TMA NE PEUT QUE SE DÉVELOPPER ?
28 février2017
La Tierce Maintenance Applicative: un service pour garantir la performance des applications de GTA

Dans les années 2000, garantir la conformité et améliorer les processus RH étaient les priorités de la Gestion des Temps et des Activités. Aujourd’hui, elle optimise aussi les plannings et les activités des collaborateurs. De plus en plus transverse, elle pilote désormais des processus opérationnels de l’entreprise.
La question de la maintenance, de l’évolution, de la réduction du TCO (coût total de possession) des applications de GTA se posant de plus en plus, le développement de la Tierce Maintenance Applicative (TMA) est inexorable.
4 questions à Patrick Hautefort, Directeur Service Clients d’Horoquartz.
Y a-t-il des spécificités à la TMA dans votre domaine ?
« Les objectifs des clients sont les mêmes que pour les autres applications du SIRH mais dans la pratique, oui, il y a des vraies spécificités liées à ce métier.
La GTA est marquée par des changements législatifs permanents, une profusion de conventions collectives et d’accords d’entreprise qui évoluent au gré des négociations et qui conduisent à des modifications régulières des réglementaires et des paramétrages. Des délais d’application parfois très courts – on se souvient par exemple de l’abrogation de la loi TEPA – peuvent compliquer l’exercice.
Qui est le mieux placé pour effectuer ces évolutions et sous quel délai ? Un client peut-il maintenir des équipes internes qui ont la compétence sur les aspects réglementaires et sur l’application pour faire ces évolutions sereinement et rapidement ? C’est de moins en moins le cas. Très souvent cette compétence interne repose sur une ou quelques personnes. Si ces ressources quittent l’entreprise ou sont occupées à d’autres tâches plus prioritaires, l’entreprise se trouve dans une situation délicate. Externaliser tout ou partie de la maintenance applicative, sécurise les ressources. »
« La méthodologie de TMA applicable à une solution de GTA n’est pas très différente de celle d’autres applications du SIRH. Sauf que la criticité d’une application de GTA est bien supérieure. Dans une entreprise, tout le monde est susceptible d’utiliser la GTA : salariés, managers, DRH. C’est la deuxième application la plus accédée après la messagerie et de plus, elle est sensible socialement. Le niveau de service attendu d’une TMA pour ce genre d’application est donc très élevé.
Toute évolution réglementaire, toute montée de version, tout changement dans les interfaces doit se faire avec des processus et un contrôle qualité normalisés. De ce point de vue, la TMA permet souvent un gain qualitatif, les processus sont mieux industrialisés. »
Dans le domaine de la gestion des temps et des activités, la TMA est-elle encore réservée aux grandes entreprises ?
« Si on regarde ce qui constitue le coût d’un contrat de TMA, on constate que l’initialisation du projet est une composante importante. Cette phase comprend la prise de connaissance du projet, l’élaboration documentaire, la constitution des environnements, la mise en place des méthodes de travail. Ce coût peut être réduit si le déploiement de la solution de GTA a été bien industrialisé et documenté. Encore plus si la TMA a été envisagée dès le départ.
La mutualisation et la spécialisation des ressources conduisent nécessairement à des économies d’échelle pour les clients.
Notons enfin que le propre d’une offre de TMA est d’être modulaire et qu’en dehors d’un socle minimum, les services externalisés peuvent être adaptés suivant le contexte et la prestation attendue. De ce fait, l’offre de TMA devient plus accessible à des entreprises de taille moins importante. »
Qu’apporte en plus Horoquartz à ses propres clients avec une telle offre de TMA ?
« Horoquartz déploie ses propres produits chez ses clients. A notre métier d’éditeur, s’ajoute donc celui d’intégrateur. Avec notre offre de TMA, cette continuité et cette proximité jouent en faveur des clients qui bénéficient ainsi d’une offre de service totalement intégrée. »
Thierry Bobineau – Directeur Marketing chez Horoquartz, d’après un entretien réalisé avec Patrick Hautefort – Directeur du Service Client chez Horoquartz